"Je suis sous le charme : j'ai tout trouvé dans ce recueil , la nouveauté des images analogiques, la mélodie subtile, mais aussi le rythme moderne, j'allais dire le rythme africain, fait de répétitions qui ne se répètent pas "
Léopold Sédar Senghor.
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"Il s'agit, avec Profil Humain, d'un voyage, une initiation, une révélation mystérieuse, et fondamentale. Une énigme, à déchiffrer. Le charme de la poésie est qu'elle oblige à des voyages pluriels, à des regards tendus, à des réactions personnelles, selon les facettes du diamant exposées aux soleils de l'interrogateur qui doit être de connivence avec les mots, lorsque ceux-ci, comme ici, vont plus loin qu'eux-mêmes, grâce au choix draconien qui les met en valeur, et les porte à l'incandescence."
Michel Lagrange, Lauréat de l'Académie française.
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"Als ehemaliger Schüler des Berliner Collège Français, kann ich erst recht die ins Licht gebrachten Schatten, die in Musik verwandelten Lichter, die vermenschlichten Landschaften, die ach so getreuen Ängste, die sich in Ihren Gedichte finden ermessen".
Hartmut von Hentig, Berlin.
 
Profil Humain, prix de la Poésie de la Ville de Dijon.
Ce recueil, publié par les Poètes de l'Amitié, à Dijon,
constitue le premier volet du triptyque GRAND SUD, publié par les Editions Peleman.
Portrait du Poète Arthur Rimbaud, en calligraphie
 

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Hommage à Léopold Sédar Senghor
LES SYMBOLES DANS LA POESIE
Contribution à la civilisation de l’universel
par Dominique Blumenstihl – Roth
Prix de la poésie de la Ville de Dijon
 
Conférence donnée à l’Institut des recherches systémiques de Heidelberg, Allemagne
Kussmaulstraße 10 — D. 69 120 HEIDELBERG à l'occasion du Symposium
Eine Rose ist eine Rose
Du 1 au 4 mai 2002
http://www.eineroseisteinerose.de
 
Texte de la conférence disponible sur demande.
Le temps d’un langage universel viendra
(Arthur Rimbaud à Paul Demeny, le 15 mai 1871)
PR0FIL HUMAIN
 
Dominique BLUMENSTIHL-ROTH
 
Prix d’édition poétique de la Ville de Dijon 2003
 

« Il est toujours émouvant de découvrir un vrai poète, un homme qui offre ses ombres, mises en lumière, ses lumières, mises en musique, ses paysages, mis en humanité, ses peurs, fidèles.
Il s'agit, avec Profil Humain, d'une originale, et impeccablement poétique, orchestration du chaos originel. Un voyage, une initiation, une révélation mystérieuse, et fondamentale. Une énigme, à déchiffrer. Le charme de la poésie est qu'elle oblige à des voyages pluriels, incertains, à des regards tendus, à des réactions personnelles, selon les facettes du diamant exposées aux soleils de l'interrogateur qui doit être de connivence avec les mots, lorsque ceux-ci, comme ici, vont plus loin qu'eux-mêmes, grâce au choix draconien qui les met en valeur, et les porte à l’incandescence.
Dès les premiers mots, on est au cœur d’un paysage, de ses musiques, de ses couleurs, de ses sensualités, de ses tensions, de ses dangers, que „l’Homme d’Occident“ doit affronter. „L’Homme d’Occident“ ! Terrible oxymore ! Alors que „l’Homme“ promet des reliefs, des certitudes, des maturités normalement prosaïques, le mot „Occident“ met en péril d’imperfection, d’échec, de néant. Seul, exilé, nu à la face du monde, le voici en quête de Soi, de l’Autre, de la Certitude, de la Vision, en quête des majuscules qui font peur à l’ombre rampante. Il s’agit de (re)naître, d’oublier que l’on est „Planète sans rives“, „Arbres sans racines“. Il s’agit d’Etre, visible, vivant, aimant, autrement dit attirant. Belle Odyssée ! Un paysage est convoqué, lieu, enjeu de la découverte, traversé par le naufragé, homme des sables, et du sablier. Quelques repères nous le révèlent... des enfants faméliques, les oiseaux de mer, les puits dans le désert, les caravanes... paysage intérieur, mental, non touristique, au bord de la Mer Rouge et de l’Ethiopie. Nous sommes en pays rimbaldien, aux illuminations du Verbe créateur, aux mystères du seuil natal. Ce deviendra pays de la Femme, de la Reine d’un Saba verbal essentiel. Femme majuscule, mère et piste originelle, initiatrice, celle qui sait les choses, celle qui sait les mots, celle qui donne la Parole, donc l’Etre. Femme solaire, passeuse d’une rive à l’autre, pur Diamant. Et voici l’homme scellé, lié, aux risques et périls de sa vie, de parole, d’alliance nouvelle. „Je peux fermer les yeux maintenant“, dans „L’espoir de respirer grand“.
La volonté d’être suffira-t-elle ? Le verbe solaire peut-il se regarder de face ? Il y a forcément de la douleur dans un profil humain, mais cette douleur, récurrente, est un chant qui sublime. C’est à ce prix que l’Exil vaut la peine, et que la Poésie trouve les voix qui sauvent, en majuscules… »
Michel Lagrange,
Lauréat de l’Académie française
 
PROFIL HUMAIN
Dominique Blumenstihl
Prix de la poésie de la Ville de Dijon
 
Edition originale (32 euros)
Pour acquérir un exemplaire écrire à :
DBR - BP 16
27 240 DAMVILLE
 
Profil Humain est repris dans le premier volet de la trilogie GRAND SUD,
publiée aux éditions Peleman.
J'ai tatoué dans ma main
Un secret dérobé à Ta parole
L'anneau et la corde m'attachent au mur
 
J'ai cellé cette dalle au seuil de ma porte
Le ciment a séché entre mes doigts
Je sais que c'est Toi qui tires ma peau
 
L'éloignement dont nous sommes faits
Sertit le pouvoir des mots
 
Ma réponse ?
De mon sabre je taillerai
L'impatience quand elle nous gagne
Rien ne prévaut Ton ordre
 
Mon espérance ?
Que mon esprit soit ajourné
Ma pensée frappée d'exil si je doute
Du Diamant
 
Extrait de
PR0FIL HUMAIN
Dominique BLUMENSTIHL-ROTH
 
Prix d’édition poétique de la Ville de Dijon 2003
Profil Humain