Dans quel esprit nous travaillons avec les Radios
Il s'agit pour nous, et avant tout, de proposer des œuvres de qualité à toutes les radios francophones qui désirent honorer leurs auditeurs de programmes qualitatifs.
De travailler ensemble, avec : auteur, réalisateur, compositeur, acteurs, responsables de radios et… auditeurs !
Nous désirons établir une relation élégante, basée sur la confiance et la loyauté.
Nos œuvres figurent au répertoire de la Sacd. Elles sont soumises au régime du droit d'auteur.
Les Radios associatives bénéficient d'avantages particuliers en matière de droits d'auteurs.
Les concepts du feuilleton radiophonique
1. L'auditeur mérite le respect : chaque parole prononcée doit être vecteur de sincérité. L'auditeur nous accorde le privilège de nous écouter, de suivre notre série : il mérite notre considération. Nous devons lui apporter de la joie, des idées positives, le désir de revenir. L'auditeur n'est pas un consommateur. Il est un ami.
2. Dans un feuilleton, l'action doit être toujours en marche. Elle ne s'arrête pas entre les épisodes ! Elle se poursuit dans l'imaginaire de l'auditeur. A la radio, c'est cela que nous devons atteindre : dans l'esprit de l'auditeur se déroule le film sonore et s'y éveillent des images. Il s'agit d'établir une communication secrète avec l'auditeur pour faire de lui, avec son accord, un partenaire fidèle de l'aventure. La pièce radiophonique n'existe que par son audition. Dès lors le personnage principal, c'est bien l'auditeur !
3. Dans notre conception, le feuilleton radiophonique est tourné vers l'auditeur appelé à devenir acteur et participant de l'œuvre.
4. La radio est un art social.
Ici, nous sommes toujours en prise directe avec l'auditeur. Il n'y a pas de distance. A la radio, "parler, c'est agir." Le dialogue primordial qui se joue dans une pièce audio n'est donc jamais celui des acteurs ou personnages entre eux, mais bien celui qui se réalise entre la pièce et l'auditeur. Entre le média et l'auditeur. Nos créations, depuis l'écriture du texte jusqu'à la réalisation sont résolument à contrepied de la rhétorique du théâtre de Brecht, où le comédiens est appelé à "juger" son personnage. Ici, nous voulons une liberté totale. C'est l'auditeur qui juge.
5. Les personnages de nos séries, l'histoire, l'action, la pensée : tout est conçu pour assurer le "spectacle imaginaire" de l'auditeur. C'est pourquoi, dans un bon feuilleton, tout doit être clair, compréhensible, sincère.
Toute parole prononcée doit avoir un sens. Toute situation doit être identifiable par l'auditeur. L'auditeur est le "super-personnage" des feuilletons.
D'épisode en épisode, sa mémoire est sollicitée : c'est pourquoi la réalisation trace les lignes sur lesquelles elle peut se poser. Ainsi, dans la série et le feuilleton radio, il est nécessaire de mettre en œuvre des règles précises qui stabilisent la progression dramatique. Ces règles, ce sont des pattern, des archétypes qui charpentent l'édifice. Voir l'ouvrage de référence : La Face cachée du Cerveau, le code des archétypes du réel.
Avec toujours à l'esprit, la participation émotionnelle de l'auditeur, sa complicité, son intelligence.
6. Le principal héros, c'est toujours l'auditeur !